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Cinq personnes sont en garde à vue ce mercredi dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat d’Alexandre Junca (14 ans), en juin 2011.
L’information a été confirmée par le vice procureur Sébastien Ellul, qui reste cependant très discret sur les investigations en cours.
Des gardes à vue qui pourraient durer jusqu’à 96 heures, l’information judiciaire ayant évolué ces derniers jours. Au chef d’ « assassinat de mineur de moins de 15 ans précédé ou accompagné d’actes de torture et de barbarie », a désormais été ajoutée la qualification« d’enlèvement de mineur de 15 ans en bande organisée ».
Plusieurs policiers ont été mobilisés ce matin pour procéder aux interpellations. “Les enquêteurs de la police judiciaire travaillaient sur cette piste depuis plusieurs mois : à ce stade de l’enquête, le placement en garde à vue de ces personnes s’avérait nécessaire pour faire progresser l’enquête”, apprend-on de source judiciaire.
D’autres personnes sont également entendues, dans le cadre d’auditions libres.
Ces placements en garde à vue s’inscrivent dans le cadre d’une piste sur laquelle les enquêteurs de la police judiciaire travaillent depuis plusieurs mois. « A ce stade d’avancement de l’enquête sur cette piste, il était nécessaire d’entendre ces cinq personnes sous le régime de la garde à vue », précise le vice-procureur Sébastien Ellul, qui se refuse pour l’instant à davantage de commentaires.
Ces cinq personnes, qui seraient issues du milieu des marginaux (information qui n’a pas été confirmée), sont toutes majeures.
Les cinq gardes à vue sont en cours ce mercredi dans plusieurs commissariats du sud ouest : deux à Pau, une à Tarbes, une à Lourdes et enfin la dernière à Bayonne. De plus, d’autres personnes sont entendues dans le cadre d’auditions libres, notamment dans l’Allier.
“Le parquet ne communiquera pas avant la fin des garde à vue”, a annoncé Sébastien Ellul. Celles-ci peuvent donc être prolongées jusqu’à dimanche matin.
“C’est un moment important de l’enquête, mais il faut rester très prudent jusqu’à l’issue des garde à vue”, insiste une source proche de l’enquête. Ces 96 heures vont permettre soit d’aboutir à l’identification du ou des coupables, soit à “fermer une porte”. Au cours de ces interrogatoires, les policiers de la PJ vont confronter les propos de tous les protagonistes.
EDIT :
=>> Mickaël Baehrel, 27 ans : il a avoué le meurtre d’Alexandre
Mickaël Baehrel a avoué aux enquêteurs que le soir de la mort d’Alexandre, il avait « la rage ». Il aurait tué l’adolescent à coups de marteau.
Les obsèques d’Alexandre Junca, assassiné voilà plus d’un an à Pau, se sont déroulées dans la dignité et la discrétion, ce lundi après-midi en l’église Saint-Pierre de Pau, pleine pour l’occasion.
« Comment pourrions-nous avoir l’esprit et le coeur apaisé », s’est interrogé l’abbé Crouzat qui a assuré l’office devant environ 300 personnes, dont la famille de l’adolescent, mais aussi des voisins, collègues, et collégiens camarades de collège de l’adolescent.
Dans l’avis d’obsèques paru aujourd’hui dans la presse locale, la famille souhaitait qu’aux fleurs et aux plaques soient substitués des dons à des associations pour l’enfance.
L’inhumation s’est ensuite déroulée dans la stricte intimité familiale, comme les parents d’Alexandre le demandaient à la fin du recueil de chants, remerciant aussi « toutes les personnes qui, tout au long de cette année, leur ont témoigné sympathie, amitié et affection ».
Il est 22 h 51, ce 4 juin 2011. Alexandre Junca, un collégien sans histoires, est filmé par une caméra d’une banque de la rue Carnot, en centre-ville de Pau. L’adolescent de 13 ans est sur son vélo ; il rentre d’une soirée passée avec des copains dans le quartier Saragosse. Il pédale en direction de l’appartement de son père, situé à 300 mètres de là, dans le quartier des Halles. Rien de bizarre n’apparaît sur l’image. C’est pourtant la dernière trace de vie que l’on a de lui.
Le lendemain, sa disparition est signalée. Sa bicyclette est retrouvée attachée à un poteau de la rue Galos, à 50 mètres du domicile paternel. Trois semaines plus tard, une cuisse est découverte par un SDF sur les berges du gave de Pau. Le membre a été découpé post mortem.
Acharnement
En octobre, des fouilles sont réalisées sous une digue provisoire construite près de là, sur le canal Marsan : la quasi-intégralité de la dépouille du collégien, démembrée, gît sous les gravats. Qui a pu commettre une telle atrocité ? Un an après la disparition du collégien, on l’ignore encore. Mais on sait désormais que le jeune garçon a été sauvagement tué. Son ou ses meurtriers se sont acharnés sur lui, comme l’a révélé l’autopsie du crâne : il présente de graves blessures causées par des coups portés avec des objets contondants et à main nue, avant la mort. « Nous sommes face à un crime d’une violence atypique », déclare avec pudeur le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller, cette affaire ayant suscité une vive émotion dans la ville.
À ce jour, les enquêteurs n’ont ni mobile, ni scène de crime. Huit agents de la police judiciaire, de l’Office central de la répression des violences faites aux personnes et un psychologue profiler planchent toujours exclusivement sur ce dossier. « On gratte, on gratte, mais rien ne sort. Nous avons des éléments : le problème, c’est qu’ils ne « parlent » pas », se désole une source proche du dossier. « Sur le plan criminel, c’est l’une des enquêtes les plus complexes qui puissent se concevoir », fait observer le procureur Muller.
Éléments muets
Car si la découverte du corps a permis d’avancer sur les circonstances du décès, son séjour dans l’eau et sa découpe n’ont pas permis aux quatre laboratoires scientifiques saisis par la justice de trouver d’indice certain supplémentaire. Reste que le lieu où fut découverte la dépouille, sous une digue construite entre le 15 et le 17 juin, intrigue les enquêteurs et les fait pencher pour une piste locale, un Palois ou un connaisseur de la ville, plutôt que pour une personne de passage.
Un ou des individus que les centaines de vérifications auprès des déséquilibrés, des délinquants sexuels de la région ou dans l’environnement d’Alexandre n’ont pas permis d’identifier. En un an, 1300 auditions, 400 perquisitions et des recherches sur des centaines de milliers de données téléphoniques ont été effectuées et consignées dans le dossier qui fait déjà 13 tomes. Mais personne ne semble avoir vu ou entendu quoi que ce soit. Pas même dans la petite rue Galos, où il y avait pourtant du monde le soir du 4 juin. Y compris des policiers et des pompiers qui sont intervenus, peu après 23 heures, pour secourir un clochard ivre, effondré dans le caniveau. « On en vient à douter que l’enlèvement ait eu lieu à cet endroit », confie une source judiciaire.
« Au bout d’un an, nous sommes face au néant et à l’horreur. Et nous en sommes à espérer un coup de pouce du destin », explique Me Emmanuelle Leverbe, l’avocate de Philippe Junca. Bien sûr, il souhaite que l’on retrouve au plus vite le meurtrier de son fils. Mais surtout, il veut une réponse à cette question qui le hante : « Pourquoi ? »
Source : Sud Ouest
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Les grue passent au dessus de nos têtes en ce moment. Mais celles que j’ai vu semblaient assez désorientées.
Elle tournaient en rond, et le vol s’est même séparé en deux, une partie allant vers le nord et l’autre vers le sud… étonnant.
Le directeur du magasin Kiabi de Bizanos fait la guerre aux amateurs de rugby qui pratiquent, les samedis de match, le stationnement sauvage sur le parking réservé à sa clientèle.
Certains attendent les matchs de la Section Paloise avec impatience mais d’autres avec une certaine appréhension. C’est le cas de Basile Bandafou, directeur du magasin Kiabi situé avenue du Corps-Franc-Pommies à Bizanos.
À chaque rencontre au stade du Hameau situé à quelques mètres, son parking de 76 places, réservé en priorité à la clientèle de cet établissement qui a ouvert le 5 août dernier, est squatté par les amateurs de rugby : « La première fois, j’en ai compté 67 alors que je n’avais aucun client dans le magasin et lors de la rencontre suivante, il y en avait encore au moins 50. Là, je me suis dit que çà ne pouvait plus continuer comme çà ».
Les petits mots sous chaque pare-brise, genre petite piqûre de rappel pour indiquer que le parking est réservé à la clientèle, sont restés lettre morte.
Le commerçant a alors changé de stratégie. Il a voulu faire preuve de « pédagogie » selon ses propres termes. Il est allé à la rencontre « des envahisseurs » pour tenter de leur faire comprendre que ce parking faisait partie de son outil de travail. Les passionnés de l’ovalie n’ont rien voulu entendre. Pire, ils ont répliqué par des insultes qualifiées gentiment par le commerçant « d’amabilités ». : « Je suis sûr que ce sont tous de bons pères de famille mais dès qu’ils endossent leur rôle de supporters ils se comportent mal » regrette ce dernier.
En désespoir de cause, le directeur s’est orienté vers le commissariat de police : « Il m’a été répondu que mon problème relevait du domaine privé et qu’il m’appartenait de trouver une solution. »
Par le biais d’un intermédiaire, M. Bandafou a dénoncé cette situation auprès du président de la Section Paloise : « Il a répondu qu’il était seulement locataire du stade du Hameau, que la municipalité en était propriétaire et qu’il n’avait aucune emprise sur les supporters ».
Aux grands maux, les grands remèdes. Au début du mois de février, et après avoir consulté les responsables des commerces avoisinants, Basile Bandafou décide lui aussi d’installer des barrières métalliques et un panneau indiquant que le parking ferme à 19h30, quand il tire le rideau. Investissement : 4 280 euros. Mais samedi, où se jouait le match entre la Section Paloise et les rugbymen tarbais, 14 voitures étaient en stationnement sur le parking privé à la fermeture du magasin.
Le directeur a quand même fermé les barrières à 19 h 30 et il a pris les photos des véhicules. Dimanche matin, il ne restait plus qu’une seule voiture : « J’ai constaté que le poteau de maintien d’une barrière, en l’occurrence celle qui est destinée à la sortie côté stade du Hameau, a été descellé. Sa serrure et son support ont été forcés. Plusieurs plantations bordant le parking ont été arrachées et jetées à même le goudron » a-t-il déclaré, dimanche, au policier qui a enregistré sa plainte pour dégradations.
Les enquêteurs disposent aujourd’hui des treize plaques d’immatriculations et donc des identités des propriétaires. Reste à découvrir celui qui a forcé le passage.
Le prochain match aura lieu le 3 mars. Les Palois se mesureront aux Grenoblois : « Pour m’organiser je me suis procuré le planning et c’est même la Section qui m’a fourni le calendrier » ! précise le commerçant
Source : La république des Pyrénées
Qui a tiré les munitions qui ont fauché Gilles Jacquier, grand reporter de France 2, le 11 janvier à Homs ? Qui sont les civils du quartier de New Akrama qui l’ont poussé – et nous avec lui – vers le danger ? Le régime du président Bachar Al-Assad prétend qu’il s’agit d’une bavure de l’Armée syrienne libre (ASL). Nous avons plutôt, pour notre part, l’impression d’être tombés dans un piège.
L’enquête, confiée au juge d’instruction Quentin Dandoy, va devoir répondre à une longue série de questions, des questions que nous nous posons aussi, nous qui étions ce mercredi funeste aux côtés de Gilles Jacquier, de son épouse, la photographe Caroline Poiron, ainsi que de Christophe Kenck, cameraman de France 2.
1. Pourquoi notre escorte de sécurité a-t-elle disparu ? L’attitude de la vingtaine d’hommes armés qui nous escortait, en treillis militaires et en civil, est une énigme. La plupart nous abandonnent à la première explosion, à 15 h 20. Seuls deux seront à nos côtés lorsque nous nous faisons souffler par la seconde, à 15 h 23. Ils disparaîtront lors de la troisième (15 h 25) et de la dernière (15 h 26). Leur nonchalance et leurs rires moqueurs sont étranges. Durant l’attaque, ils ne ripostent pas et ne se mettent pas à l’abri. A aucun moment ils ne nous incitent à nous cacher. Ils nous poussent plutôt vers les lieux des impacts en nous affirmant qu’il s’agit de « bombes sonores ». Après la quatrième explosion, ils quittent les lieux, sans se presser, et nous prient de nous rendre au dispensaire tout proche pour filmer les « victimes des bombes de la liberté ». La circulation, bloquée de 15 h 20 à 15 h 26, reprend alors. Comme si de rien n’était. Après la mort de Gilles, nous ne reverrons plus ces hommes.
2. Un quartier dangereux ? En rentrant en France, vendredi 13 janvier, nous apprenons que Mère Agnès, la religieuse chrétienne qui nous a facilité l’entrée en Syrie et qui ne cache pas sa sympathie pour le régime de Bachar Al-Assad, nous aurait avertis qu’à partir de 15 heures, tous les jours, les insurgés – des « terroristes », pour elle – bombardent New Akrama. Elle prétend également nousavoir conseillé de nous munir de gilets pare-balles et de casques. Elle n’a jamais rien dit de tel. Surtout, nous n’avons constaté aucune destruction dans ce quartier. Quand nous arrivons à proximité du parc d’attractions, vers 15 h 10, nous y voyons des enfants qui jouent, des familles qui se promènent. De nombreux commerces sont ouverts. Cela ne ressemble pas à un quartier visé tous les jours.
3. Qui sont les pro-Bachar qui participent à la manifestion qu’on nous invite à couvrir ? Des habitants du quartier, mais surtout des agents de sécurité en civil, des chabiha. Après la première explosion, ils accourent vers notre véhicule, ouvrent les portes et nous poussent vers le lieu d’où s’échappe un nuage de fumée. En revoyant nos images, nous nous rendons compte que certains vont rester à nos côtés tout au long de l’attaque et qu’ils reçoivent des ordres de deux militaires qui leur chuchotent à l’oreille. Comment expliquer cette proximité alors que, au pays de Bachar, tout civil est considéré par un soldat comme un danger potentiel ?
4. Gilles Jacquier était-il visé personnellement ? C’est une piste. Notre confrère avait pris des contacts à haut niveau au sein du régime : il peut avoir été victime de la guerre fratricide qui s’y joue. Il voulait également suivre les troupes de Maher Al-Assad, le frère du président. Au moment où nous sommes arrivés à l’Hôtel Al-Safir, un militaire syrien s’est approché de nous pour savoir où se trouvait l’équipe de France Télévisions. Encore plus troublant : un journaliste d’Al-Watan croisé à l’hôtel Dedeman de Damas a conseillé à Gilles, et à Gilles seul, d’être très prudent. Etranges aussi, les accusations d’un docteur russe nommé Boris V. Dolgov : dans un article publié par le Réseau Voltaire, il qualifie notre confrère d’agent secret français en mission à Homs. A noter enfin que son sac à dos a disparu lors de son transfert à l’hôpital ; il contenait son iPad et tous ses contacts en Syrie.
5. Quelle arme ? Quatre explosions puis plus rien… Aucune autre détonation ne retentit cette nuit-là dans le quartier alors que le corps de Gilles repose dans une chambre du dispensaire Al-Nahda et qu’avec Caroline et Christophe nous en refusons l’accès aux autorités syriennes. Nous ne voulons pas que les médias officiels du régime instrumentalisent la mort du premier journaliste étranger depuis le début de la contestation en Syrie. Or, en voyant les blessures de Gilles, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander ce qui a pu le tuer. Un obus de mortier ? Une grenade ? Un tir de sniper ? Plusieurs armes à la fois ? Selon les premiers résultats de l’enquête, le grand reporter a été touché au niveau des poumons et du coeur par trois éclats de projectile. Probablement un obus de mortier d’origine russe.
6. Quel est le rôle de Mère Agnès ? Peu de portes officielles résistent à cette religieuse qui s’est donné pour mission de défendre les chrétiens de Syrie mais qui fait d’étranges déclarations. Elle affirme par exemple que nous avons refusé deprendre le bus officiel du ministère de l’information qui était à Homs le même jour que nous avec des équipes de la BBC et de CNN. Il est arrivé le matin à 9 h 30 avant de devoir quitter la ville précipitamment vers 14 h 45 pour des raisons de sécurité. Or nous n’avons jamais entendu parler de cette proposition. La religieuse oublie également de dire qu’elle nous a fait chanter sur la prolongation de nos visas de quatre jours, qu’elle nous a menacés d’expulsion si nous ne suivions pas son programme, qu’elle a eu un clash violent avec Gilles qui ne voulait pas se rendre à Homs, et qu’elle a piqué une grosse colère quand elle a compris que notre confrère avait des contacts avec l’opposition. Mère Agnès a-t-elle été utilisée par l’un des multiples services de renseignement syrien pour nous piéger ? Etait-elle au courant ? Comment a-t-elle pu annoncer dès 15 h 19 la mort de Gilles, alors que celle-ci ne subviendra que quelques minutes plus tard ? Espérons que la justice française l’entendra.
Gilles Jacquier, grand reporter à France 2, a été tué, mercredi 11 janvier, dans un quartier d’Homs, en Syrie.
Article écrit par Patrick Vallélian, grand reporter, « L’Hebdo », Lausanne (Suisse), et Sid Ahmed Hammouche Grand reporter, « La Liberté », Fribourg (Suisse)
Source de l’article : Le Monde
« Un homme qui a trente ans de police derrière lui se révolte contre la Justice » : tel est le titre de ce document de onze minutes, diffusé par l’Institut pour la Justice. Cette vidéo a créé un « buzz » exceptionnel sur internet. Joël Censier, le père de Jérémy, le jeune Gersois de 19 ans tué lors des fêtes de Nay 2009, y témoigne, avec ses mots, « des terribles épreuves » que sa famille a vécues depuis le drame : « En envoyant cette vidéo, j’ai conscience de commettre un acte grave, mais c’est une question de conscience. Nous avons décidé de lancer cet appel à toute la population pour protester auprès des autorités afin que cette affreuse injustice ne touche pas d’autres familles ».
En voix off, où parfois il ne peut cacher son émotion, le père de la victime raconte le meurtre, l’enquête, la libération des personnes mises en examen, et notamment celle du principal suspect (« La justice l’a libéré pour ‘vice de forme’ ! »). Une nouvelle fois, il témoigne de son indignation face « au mépris pour les victimes » et appelle à signer « le Pacte 2012 pour la justice » : élaboré par l’Institut pour la justice, ce texte « sera présenté à tous les candidats à l’élection présidentielle, pour demander des réformes urgentes du système judiciaire ».
Ce dimanche, à 14 heures, Joël Censier et son épouse Corinne étaient également reçus en direct dans l’émission de Marc-Olivier Fogiel « Face à l’Actu », sur M6. Ce lundi, le père de Jérémy et Xavier Bébin, de l’Institut pour la justice, participeront à l’émission « L’Heure du crime » de Jacques Pradel sur RTL – au cours de laquelle interviendra également en direct Me Thierry Sagardoytho, l’avocat du principal accusé.
La vidéo continue de se diffuser sur les réseaux sociaux. Hier soir, plus de 835 000 membres de Facebook l’ « aimaient » et le « Pacte » avait déjà recueilli plus de 500 000 signatures.
Source : la République des Pyrénées
N’hésitez pas à signer ce pacte et à montrer ainsi à ceux qui nous « gouvernent » que nous voulons une VRAIE justice.