A-t-on voulu cacher une réalité trop dérangeante ? Contrairement à la version officielle véhiculée par les autorités politiques, policières et sanitaires, il y a bel et bien eu des scènes de vol et de caillassage après le déraillement du train Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge. Le Point s’est procuré le rapport de synthèse des affaires marquantes du 10 au 16 juillet de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS) dans lequel une page est consacrée à l’opération de sécurisation mise en place après la catastrophe ferroviaire par deux sections de la CRS 37-Strasbourg venues du cantonnement de Meaux.
Or le compte rendu des forces de l’ordre est sans ambiguïté. « À leur arrivée, les effectifs de la CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles », note la synthèse de la DCCRS. Un constat fort différent de celui dressé par les responsables de la Croix-Rouge et du Samu qui affirmaient n’avoir constaté « aucune agression et avoir travaillé de façon tout-à-fait normale » en gare de Brétigny.
Pourtant le rapport de synthèse de la DCCRS va plus loin : « Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s’emparer d’effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes. » Et la note d’enfoncer le clou : « Les fonctionnaires protégeaient ensuite les lieux de l’accident pour favoriser le travail des enquêteurs et des techniciens et sécuriser la visite des nombreuses autorités (président de la République, Premier ministre, ministre de l’Intérieur, ministre des Transports, ministre de la Santé…).
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Nos révélations ne vont pas manquer de relancer la polémique. En effet, dès le vendredi, le syndicat de police Alliance avait fait état de scènes de pillage avec un groupe de jeunes qui « aurait dépouillé les victimes et notamment les premiers cadavres ». Des déclarations démenties avec virulence par de nombreux responsables socialistes ou ministres du gouvernement. Le syndicat avait alors quelque peu fait machine arrière. Aujourd’hui, la synthèse de la DCCRS, même si elle ne mentionne pas le terme de cadavre, ni celui de pillage, semble bel et bien donner raison au syndicat.
Source : le Point
Quelques commentaires glanés par ci, par là :
Gravité des faits
Les documents révélés par le Point émanant de la direction centrale des CRS et attestant la réalité et la gravité des agressions, vols et caillassages ayant entouré le dramatique accident de train du 12 juillet dernier en gare de Brétigny constituent la preuve d’un mensonge scandaleux des principaux représentants de l’Etat, gouvernement et président de la République en tête. Pire, c’est une véritable opération de dissimulation à laquelle se sont livrés ces responsables politiques avec la complicité évidente de certains relais médiatiques serviles. Pourtant, dès les premières heures suivant la catastrophe, des policiers, des secouristes et des journalistes honnêtes faisaient état de faits de délinquance extrêmement graves aux alentours de la zone, évoquant notamment le vol de victimes, acte abject et moralement innommable. Cette barbarie, niée et cachée par le gouvernement, ne risque donc pas d’être combattue. Nous exigeons des explications immédiates des ministres concernés, et du premier ministre lui-même, sur les raisons de cette dissimulation. Enfin, c’est sans aucune illusion que nous demandons la mise en place sans délai d’une véritable politique de répression face à la barbarie quotidienne qui frappe notre pays. Une politique de tolérance zéro et de répression sévère.
Laxisme
« la mise en place sans délai d’une véritable politique de répression face à la barbarie quotidienne qui frappe notre pays »
=> tant que les juges seront laxistes, car il s’agit bien d’eux en première ligne en ce qui concerne la réponse pénale, le problème ne pourra pas être résolu. A quoi sert de mobiliser 300 ou 400 hommes pour « chasser » les délinquants et criminels si c’est pour les voir dehors le lendemain. Au passage, l’opposant au mariage homo fait ses 2 mois à Fleury alors que des délinquants condamnés à 2 ans sont dehors… justice partisane
On ne nous dit pas tout…
à l’heure d’internet et des images qui font le tour de la terre plus vite que la lumière. Nos gouvernants pensaient pouvoir cacher au bon peuple la situation catastrophique dans laquelle se trouve la France.
Et pourtant, si ces énarques prenaient simplement 1 semaine pour vivre avec nous, ils se rendraient sans doute compte de l’état de la France et des populations qui la composent ![…]
La presse régionale
A relayé les témoignages de passagers qui ont retrouvé leurs sacs vides (comme par enchantement).
il ne sert à rien de mentir officiellement alors que l’info circule très vite de nos jours.
Mensonges
Donc une fois de plus l’Etat a menti aux français à qui on cache la réalité de ce qu’il se passe dans les banlieues. Cela devient préoccupant et je dirai de plus en plus insupportable. On nous ment sur tout : les chiffres du chômage, de l’économie, de l’immigration, les comptes en Suisses, etc.[…]
Qui croire ?
Comment croire encore à ce que racontent les membres de ce gouvernement ? Ils se déstabilisent eux-même. J’en ai marre de ces personnes chargées de conduire le pays qui ne savent pas regarder là où il faut et disent ensuite qu’il n’y a rien eu que « quelques échauffourées », du presque rien, quoi. Entre les déclarations de ces inventeurs et les rapports écrits, donc non falsifiables, de la police, je ferai plus confiance à ces derniers qu’à la bande[…] qui nous commande. Et ça devient de plus en plus flagrant au point que je me demande si ça va vraiment durer encore quatre ans.