
À l’ère informatique, voici venir la « carte d’urgence Cercle bleu » que l’on peut se procurer gratuitement auprès de l’association. Officiellement lancé samedi à Aressy, lors de l’assemblée générale annuelle, le document moderne, consensuel et d’utilisation facile, se destine à recevoir de précieuses données médicales.
Une carte à porter sur soi, validée par le médecin.
« C’est une carte à porter sur soi, accréditée par le Ministère de la Santé. Elle a été déposée à l’INPI. Il faut la faire valider auprès de son médecin » explique Georges Cristini, président fondateur du « Cercle bleu« .
Trois objectifs sont visés. « Il s’agit de sauver une vie en mentionnant le groupe sanguin et les allergies du porteur, de prévenir la ou les personnes de son choix en fournissant les coordonnées nécessaires et de prélever en cas d’accident » résume Georges Cristini.
Décharger ses proches.
Depuis 33 ans, ce Moneinchon bataille, avec France Adot, pour le consentement explicite des individus. « Un positionnement civique participant d’une authentique possibilité de choix », précise le précurseur du mouvement, appuyé, en son temps, par le professeur sud-africain Christian Barnard, auteur de la première greffe du coeur réalisée en 1964 au Cap.
« Ce fut une petite révolution, très vite perçue par les autorités comme devant déboucher sur la levée progressive d’un tabou de société ». La démarche fut reconnue par le Directeur de l’Établissement Français des Greffes et les Ministères de l’Intérieur, de la Santé et des Transports.
Aujourd’hui, cinquante-six communes souscrivent aux principes du « Chemin de Saint-Jacques du civisme ». De son côté, dans le cadre du Comité international de bioéthique, l’UNESCO préconise ceci : « Dites non au prélèvement si vous ne voulez pas dire oui, et n’abandonnez pas à votre famille l’obligation de décider pour vous« .
Un argument imparable.
Site Internet : www.cerclebleu.org