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Encore !! Paris : un ado tabassé par la police !!

Posted in Violences policières by Le Râleur
Juin 12 2013
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logo_violence_policiereSi les faits sont avérés, les fonctionnaires de police incriminés risquent gros: jusqu’à 150.000 euros d’amende et dix ans d’emprisonnement pour le principal mis en cause. Le Bondy Blog,qui a révélé l’information ce lundi, parle de « bavure hors norme » pour reprendre les termes de l’avocat de la défense qualifiant les faits commis il y a deux semaines maintenant dans le 19e arrondissement.

 « Tu vas voir au commissariat »

Selon les déclarations du plaignant, tout a commencé le lundi 27 mai vers 18 heures devant le collège 14 Rue Euryale Dehaynin (19e). Nicolas*, 15 ans, est avec cinq camarades et fume ce qu’il dira être une cigarette roulée devant l’établissement où il est scolarisé. Alerté par un copain de l’arrivée de la police, il jette sa « roulée ».

« Une policière est alors venue vers moi, raconte Nicolas au Bondy Blog. Des propos réitérés et détaillés ce mardi à metronews. Elle m’a dit de me lever, j’ai demandé pourquoi. Son collègue s’est approché, il a sorti sa matraque il m’a pris par le bras et m’a tiré. Là, il m’a emmené vers un porche et m’a demandé ‘tu te prends pour qui?’, J’ai répondu ‘pour personne’ alors il m’a pris par le cou. Je lui ai dit que je n’avais pas peur de lui ».

Le policier l’aurait alors menotté avant de l’embarquer dans le véhicule de police où se trouvent ses deux collègues. « Là, il m’a mis des claques. Je l’ai traité de ‘petit PD’. Il m’a répondu ‘enculé, tu vas voir au commissariat’, puis ‘petit mort’. »

Coups de pied, coups de poings

Conduit dans une cellule, Nicolas se retrouve face au même policier. « Il a enlevé sa ceinture, comme pour me faire peur. Il m’a ôté les menottes. Puis il m’a mis deux coups de poing sur le côté gauche du visage, à la lèvre et à côté de l’oeil », raconte Nicolas. Plusieurs policiers dont des femmes auraient assisté à la scène sans rien dire. Certains auraient même participé. « Un policier m’a mis un autre coup de poing au visage sur le côté droit. Un autre m’a fait une clé de bras. Celui qui m’avait giflé, menotté et déjà donné deux coups de poings m’a mis ensuite deux coups de pieds au coude. Il m’a ensuite remis les menottes, et m’a donné un coup de pied au niveau de mes parties intimes ».

45 jours d’ITT

Nicolas est ramené ensuite dans l’entrée du commissariat. « J’avais du sang sur le visage et sur mes vêtements. J’avais mal. Vers minuit, on m’a dit qu’un médecin allait venir, il n’est jamais venu ». Le mardi 28 au matin, Nicolas est conduit par la police chez un médecin. « Ce docteur du 18e arrondissement, m’a dit que je n’avais rien, que ça aller passer avant de me donner 3 jours d’ITT ».

A l’issue de sa garde à vue, le 28 mai à 18 heures, Nicolas qui souffre encore se rend chez un médecin généraliste. « Il m’a prescrit une radio et 7 jours d’ITT. Le mercredi, quand j’ai été faire la radio aux urgences de l’hôpital Lariboisière, les médecins m’ont dit que mon coude était cassé. Ils m’ont prescrit 45 jours d’ITT ».

« Notre client a des hématomes sur le corps et au visage, une blessure à la lèvre, et le bras fracturé, commentait-on au cabinet de Maître Bourdon, chargé de la défense de Nicolas. Si ses dires sont exacts, ces faits sont très très graves et sévèrement punis ».

La police des polices saisie

Nicolas et son père ont déposé plainte ce mardi à l’IGS police des polices. Maître Bourdon, lui, devrait déposer plainte au Parquet ce mercredi ou ce jeudi pour violences volontaires avec plusieurs circonstances aggravantes : faits commis par personne dépositaire de l’autorité publique sur une personne mineure et ce à proximité d’un établissement scolaire puis dans un commissariat.

Contactée par téléphone ce mardi, la préfecture de police a indiqué n’avoir aucun commentaire à faire, précisant qu’une enquête était en cours.

*Le prénom a été modifié. 

 Source : Bondy Blog
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Un lycéen de 14 ans accuse la police de l’avoir roué de coups

Posted in Violences policières by Le Râleur
Juin 06 2013
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logo_violence_policiere« Je vous préviens, votre fils est abîmé, vous pouvez porter plainte. » Lorsque la mère de Marc, 14 ans, s’est rendue le 27 mai dernier au commissariat d’Ivry-sur-Seine, où son fils avait été placé en garde à vue la veille, l’officier de police judiciaire paraissait très embarrassé. Depuis, les parents du lycéen ont porté plainte contre X pour « violences policières ».

Retour en arrière. Le dimanche 26 mai, Marc, qui est en classe de seconde avec un an d’avance, participe au rassemblement anti-mariage pour tous aux côtés de ses parents et de sa soeur aînée. Sur la place des Invalides, en fin de manifestation, le lycéen perd de vue dans la foule sa famille, qui rentre chez elle sans lui. « Il n’avait pas de téléphone portable sur lui, car nous l’avions oublié à la maison », nous précise sa mère. Marc finit par retrouver des amis avant de continuer la soirée tout seul.

« Ça t’apprendra à foutre la merde »

Un drapeau de pirate à la main, l’adolescent aurait alors essayé de quitter la place des Invalides, mais se serait heurté aux cordons de CRS. Vers 22 h 30, le lycéen aurait décidé de rejoindre la station de métro des Invalides. Selon sa version, il passe alors sans incident un premier barrage de CRS, puis est violemment interpellé avant d’en franchir un second. « Un policier en civil m’a emmené au sol en passant son bras sur ma tête », affirme le lycéen dans sa plainte, dont Le Point.fr a pris connaissance.

Marc aurait alors été violemment menotté par trois fonctionnaires. « À aucun moment je ne me suis débattu, ni n’ai essayé de m’opposer à cette interpellation », jure l’adolescent. Marc affirme ensuite avoir reçu des coups de pied dans la tête, sans pouvoir déterminer si ceux-ci étaient « volontaires ou s’il s’agissait juste de piétinements ». La suite tient du mauvais film. « Un policier m’a ensuite sauté dessus en positionnant son genou sur mon thorax tout en me donnant un coup de tibia au niveau du sexe. » Marc aurait ensuite été transporté à l’écart de la foule vers un arbre. « Un policier en civil de type maghrébin m’a alors claqué la tête contre l’arbre avec violence », affirme le lycéen. Un geste que le fonctionnaire aurait, selon lui, justifié ainsi : « Ça t’apprendra à foutre la merde… »

Trois jours d’ITT

À moitié assommé, Marc aurait d’abord été installé sur un trottoir, puis dans un fourgon de CRS, avant d’être conduit en voiture sérigraphiée au commissariat du 18e arrondissement de Paris, rue de l’Évangile. La famille du lycéen est alors contactée. Marc est ensuite conduit au commissariat d’Ivry-sur-Seine, où un médecin l’examine et lui délivre une incapacité temporaire de travail de trois jours. L’adolescent est ensuite auditionné en présence d’une avocate. Finalement, Marc fera l’objet d’un simple rappel à la loi pour non-dispersion après la manifestation.

« L’histoire de Marc n’est pas un cas isolé », affirme Me Triomphe, l’avocat de la famille. « Nous disposons de nombreux témoignages évoquant des brutalités policières. Cela traduit un sentiment d’impunité inquiétant. » En regardant des vidéos postées par les manifestants sur Facebook, Marc aurait identifié l’un de ses agresseurs présumés. Une nouvelle plainte du lycéen devrait être déposée devant le procureur de la République de Paris vendredi après-midi, avec une centaine d’autres par une quinzaine d’avocats du barreau de Paris. « Ce n’est qu’une première série », prévient Me Triomphe. Quelques-unes de ces plaintes concernent des « brutalités policières », mais la plupart sont relatives à des « arrestations ou détentions arbitraires ».

Marc a repris les cours mardi matin, mais sa famille reste encore choquée par sa mésaventure. « Mon fils n’est pas un délinquant. Ce qui lui est arrivé est à la fois scandaleux et effrayant », s’insurge sa mère. Contactée par le Point.fr, la préfecture de police n’a pas souhaité faire de commentaire.

Note du Râleur : No comment  👿

Le visage tuméfié de Marc, après son arrestation :

photo_marc_violences_policieres

Source : Le Point

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Une famille dénonce l’attitude de la police

Posted in Information, Violences policières by Le Râleur
Juin 10 2011
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« Si mon frère a fait des bêtises, il assumera. Là dessus, je n’ai rien à dire. Mais le comportement des policiers venus l’arrêter est inadmissible ». Youcef Meddah est en colère. Cet habitant de Bagatelle, à Toulouse, ne comprend pas le comportement des policiers qui ont débarqué chez ses parents mercredi dernier, dans le cadre d’arrestations liées à un trafic de haschich à Bagatelle.

Ce matin-là, vers 6 heures, les policiers ont réalisé plusieurs perquisitions dont une au domicile de la famille Meddah. Deux frères qui dormaient et ne sont pas concernés par les investigations, âgés de 15 ans et 21 ans, ont reçu des coups au visage. Le troisième frère a été interpellé.

« Mon père, qui a 80 ans, a reçu un coup de pied dans le dos alors qu’il venait se lever pour comprendre ce qui se passait. Il est tombé au sol ! Pourquoi ? Quel était le danger ? », s’interroge Youcef. Le père, malade, a passé des examens à l’hôpital Purpan.

Ses deux fils, visages tuméfiés, ont été vus par la médecine légale et bénéficient d’un jour d’incapacité temporaire total (ITT). La plainte déposée par la famille a été transmise au commissariat central où elle est en cours d’examen. Ces arrestations ont été réalisées par la compagnie de sécurisation et d’intervention et un groupe du GIPN de Bordeaux.

« Ceux qui sont intervenus chez nous portaient des cagoules et se sont conduits de manières inacceptables, insiste la famille Meddah. Ce n’est ni normal, ni acceptable ». Côté police, pour l’instant, pas de commentaire

Source : La Dépêche

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Sur Facebook, la police se fout de ta gueule

Posted in Coups de gueule, Violences policières by Le Râleur
Mar 24 2011
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logo_violence_policierePioché sur Les Inrockuptibles

Photos d’interpellations ou de manifestants, commentaires moqueurs et légendes “lol” : certains policiers fiers de leurs exploits aiment rigoler de leurs administrés sur le Net.

Nous relations ici-même les avertissements de la hiérarchie policière à ses troupes (clap33), parfois peu au fait des règles élémentaires de confidentialité. Les fonctionnaires de police ou de gendarmerie laissent traîner sur les réseaux sociaux leur nom, leur poste, parfois des photos de leur femme ou de leurs enfants sans réaliser les risques d’identification et, peut-être, de représailles.

Dans l’autre sens, la prudence vaut aussi. Des policiers qui postent des photos d’interpellations ou de manifs, avec des citoyens parfaitement reconnaissables, ça existe. La pratique est particulièrement gênante quand elle s’accompagne de commentaires désobligeants (sans grand respect de la grammaire, mais c’est un autre problème). Nous avons flouté le visage des personnes reconnaissables.

En quelques minutes et dans un seul groupe Facebook, on trouve une dizaine de clichés de ce genre, où le physique, la motivation ou la couleur de peau des citoyens photographiés fait l’objet d’une franche rigolade. Certaines photos et commentaires sont postés par des policiers, d’autres par leurs proches.

Un homme menotté encadré par deux CRS. En légende : “fallait être sage”


Une femme et un enfant noirs passent à côté d’un CRS.
Dans les commentaires : « je dirais bien un truc mais c’est pas bien ». « J’ai deviné lol idem mais je me tais ».


Au loin, une manif vue par le viseur d’un flashball.
« Occupation de petits collégiens… Cours d’instruction civique lol ».


Nul doute que l’institution policière, si prompte à protéger ses employés quand ils sont photographiés et dénigrés, ne tardera pas à s’opposer à ce genre de loisirs.

Camille Polloni

Source : CLAP33


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Tabassé par des agents de la BAC : mâchoire fracturée

Posted in Violences policières by Le Râleur
Fév 25 2011
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logo_violence_policiereMercredi 23 février 2011

Hedi, 23 ans, (prénom modifié) a été hospitalisé trois jours après avoir été « contrôlé  » sans raison apparente le 12 février, alors qu’il se trouvait sur un parking d’Aulnay-sous-Bois.

Samedi 12 février, aux alentours de 14h30, Hedi est assis dans le camion utilitaire d’un ami. Ils sont alors trois dans le véhicule garé sur le parking des 3000 à Aulnay-sous-Bois, revenant du foot. Quatre policiers de la BAC arrivent discrètement pour procéder à un contrôle. Ils font descendre en premier Hedi et l’un d’eux lui fait une fouille au corps.

S’attardant trop sur ses parties intimes, Hedi lui dit : « Enlève ta main j’ai mal ! – Tu veux que j’appuie plus fort ? », lui répond le policier, et il exerce une pression plus forte. Hedi repousse sa main et lui tourne le dos pour se tenir l’entre-jambe quand soudain l’agent de la BAC lui met un coup de poing violent en pleine mâchoire. Un deuxième policier intervient pour tenir Hedi par la gorge et son collègue lui remet un coup de poing de l’autre côté de sa mâchoire.

Pendant dix minutes, Hedi est laissé à terre avec du sang qui sort de sa bouche. La flaque de sang laissée au sol témoignera de la violence des coups portés à son visage. Ses deux amis voulant intervenir se retrouvent bloqués à l’intérieur du camion, sous la menace de flash-ball des deux autres policiers.

Emmené au commissariat d’Aulnay-sous-Bois pour une garde-à-vue pour « outrage et rébellion », Hedi se retrouve assis à l’arrière du véhicule de la BAC entre deux policiers qui le frappent de leur matraque dans les côtes le long du trajet.  « On va te niquer, tu veux pas qu’on te ramène dans un coin pour te finir ? », me disent-ils », raconte Hedi. Avant d’entrer dans le commissariat, ils l’attrapent par les cheveux et les oreilles pour le forcer à s’essuyer la bouche mais il refuse, voulant laisser ces marques de violence. Il finira par cracher sur son pantalon pour que le sang s’y imprègne.

Dans le commissariat, il est placé deux heures en cellule de dégrisement, alors qu’il n’est ni saoul ni sous l’effet de stupéfiants, avant d’être emmené à l’hôpital Jean Verdier de Bondy pour une visite médicale. Après diagnostic, le médecin appelle les deux policiers qui l’accompagnent et leur demandent : « Qui a fait cela ? – Ce sont nos collègues. – Il faut l’emmener d’urgence à la Pitié-Salpêtrière. » Un magistrat ordonne aux deux policiers d’emmener eux-mêmes Hedi à la Pitié-Salpêtrière. Après examen le diagnostic tombe : double fracture de la mâchoire, nerf de la lèvre inférieure dévitalisé et deux dents qui ont traversé la gencive. Trois jours d’hospitalisation, une opération avec une pose de broches et trente jours d’ITT.

Hedi a pris un avocat et porté plainte à la police des polices, l’IGS. Il est dans l’attente d’une confrontation et déterminé à obtenir réparation pour le préjudice subi. A partir de huit jours d’ITT, un policier est condamnable. Avec trente jours dans le cas de Hedi, ce dernier espère avoir un résultat satisfaisant. Ce qui l’a le plus étonné dans tout ça c’est qu’il connaissait les policiers qui l’ont violenté : « Dans notre quartier, il y avait un chantier, des tours ont été détruites et j’ai participé à la sécurité du chantier sur ce même parking où j’ai été agressé. Ils me voyaient travailler, me disaient bonjour. J’ai 23 ans, j’ai une société sur les marchés. Ils savent que je ne suis pas quelqu’un de bizarre… « 

J’ai de mon côté contacté le commissariat concerné mais n’ai pas eu de réponse : « Je ne suis pas au courant de cette histoire et personne ne peut vous renseigner ici », m’a répondu la personne qui a décroché le téléphone. En attendant, Hedi est en arrêt de travail et attend le traitement de sa plainte.

Source : CLAP33

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Mobilisons-nous contre les violences policières

Posted in Violences policières by Le Râleur
Jan 03 2011
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logo_violence_policiereAppel de Poitiers pour une Journée nationale d’actions contre la répression et les violences policières le 19 mars 2011

Le Forum antirépression organisé à Poitiers par le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, les 13 et 14 novembre, a réuni des membres de différents collectifs existant à Toulouse, Bordeaux, Périgueux, Saint-Nazaire, Tours, Blois, Poitiers et Paris.

Face à la multiplication des intimidations, violences policières, interpellations, condamnations de toutes sortes qui dessinent un peu partout un ordre policier généralisé, est sortie des discussions l’idée d’une journée de mobilisation en France contre les politiques sécuritaires en cours ou à venir.

Les participants au forum de Poitiers appellent donc tous les collectifs et les personnes luttant contre la répression à faire du samedi 19 mars 2011 une journée nationale d’actions contre les politiques sécuritaires, au travers d’initiatives qu’ils auront décidées localement, afin de faire connaître et de développer les diverses luttes existantes en favorisant leur coordination, et de construire une mobilisation contre toutes les formes de répression.

Merci de diffuser cet appel massivement autour de vous.

Vous êtes sur Bordeaux ou les environs et vous souhaitez participer à cette journée, contactez le C.L.A.P33 :

collectif.clap33@gmail.com

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Bataille de boules de neige & répression policière à Grenoble

Posted in Violences policières by Le Râleur
Déc 09 2010
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logo_violence_policiereTémoignage hallucinant où la violence policière prend le pas sur une bataille amicale de boules de neige

…/…

Grenoble, le 2 décembre, il est 17 heures lorsque place Felix Poulat, une bataille de boule de neige éclate. Rapidement, la bataille fait boule de neige (!) et ce sont quelques dizaines de personnes qui commencent à s’affronter dans une ambiance très bon enfant. La bataille se déplace vers la place Victor Hugo, où se tient le marché de Noël et continue de plus belle. Quelques passants rejoignent la bataille en cours de route, et le centre de la place devient le lieu d’un joyeux affrontement, rompant avec la monotonie d’un marché où la magie de Noël a depuis longtemps laissé place à la seule magie du fric.

Les vigiles du marché, n’appréciant pas que nos joyeux lurons aient fait de cet espace marchand leur terrain de jeu, interviennent rapidement pour les en déloger. Quelques boules de neige partent dans leur direction. La bataille se poursuit quelques minutes, puis les vigiles devenant violents, les participants à la bataille préfèrent se retirer, et continuer la bataille plus loin.

5 minutes plus tard, la bataille reprend tranquillement place Felix Poulat. C’est à ce moment là que plus d’une dizaine de policiers municipaux arrivent en courant. Ils tentent d’interpeller tous les groupes qui se trouvent sur la place. De nombreuses personnes s’esquivent. D’autres ont moins de chance et se retrouvent plaquées contre un mur, menacées par des gazeuses. 4 personnes arrêtées dans une rue voisines sont menottées entre elles et amenées sur la place Felix Poulat. La police nationale arrive aussi. Au moins 3 véhicules qui arrivent à fond, ce qui porte le nombre de policiers à plus d’une vingtaine. Au moins 2 autres personnes sont arrêtées.

Les passants sont scandalisés. « Pour une simple bataille de boule de neige ? Et ben… On dit de Marseille, mais Grenoble c’est bien pire ! » « Si on peut plus jeter des boules de neige, mais où on va ? Ca devient grave ».

La police fait venir les vigiles du marché de Noël afin qu’ils identifient les personnes arrêtées, et un des vigiles affirme qu’elles ont toutes participé à la bataille. Les personnes arrêtées subissent un contrôle d’identité. Elles sont visiblement accusées d’avoir arraché une guirlande électrique sur un arbre au cours de la bataille. Après avoir été menotées pendant une heure sous la neige, les personnes sont relâchées. Il semblerait que les policiers aient fortement incité les responsables du marché à porter plainte contre ces personnes.

25 flics et 6 interpellations pour une bataille de boules de neige !
Destot et Safar sont en train de faire de Grenoble une ville invivable. Si nous ne faisons rien pour mettre fin à la politique liberticide de nos technarques locaux, il est probable que la prochaine bataille de boules de neige se passera sous l’oeil des multiples caméras intelligentes qui auront recouvert la ville. Le témoignage des vigiles deviendra inutile, puisque les caméras auront reconnu le visage des participants. Les trublions une fois reconnus automatiquement seront interpellés par les brigades canines, ou par des policiers municipaux équipés de Tazer et de Flash Ball. (Ces fameuses armes non létales qui ont encore fait un mort cette semaine)

Il est d’ailleurs plus probable que dans ces conditions, il n’y ait plus jamais de bataille de boules de neige. Et que jamais plus rien ne vienne troubler la morosité d’un centre ville, transformé en galerie marchande, où les passants n’auront qu’à consommer et circuler, sans s’adresser la parole, sans sortir des rôles qui leur auront été assignés, et en interdisant à leurs enfants de jouer avec la neige.

La totalité de l’article sur le site du C.L.A.P33

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Les policiers remettent de l’ordre!

Posted in Violences policières by Le Râleur
Nov 01 2010
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logo_violence_policiere4 villes, 4 témoignages de provocations policières
(paru dans l’hebdomadaire du NPA « Tout est à nous »)

Des agents de police à Bayonne en septembre 2008 (Olivier Pon/Reuters).Lyon

Je voulais vous signaler un incident qui nous a été rapporté par notre secrétaire de syndicat. Il était sur la place Bellecour avant le début de la manif du 19 octobre avec ses collègues pompiers et des groupes de jeunes, quand ils ont assisté à une agression verbale et physique de la part d’individus qui portaient des badges CGT, vis-à-vis d’un groupe de jeunes. Les pompiers se sontinterposés et ont réussi à ceinturer les agresseurs (ce sont des pompiers et ils sont costauds!J. Tant et si bien qu’ils ont eu la surprise de voir ces individus sortir leur carte de police pour se défendre car c’était des flics de la BAC!

Chambéry.

Le 19 octobre à 18 heures avenue De Boigne, des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de robocops (CRS ou gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment…
Puis trois des ces jeunes, l’instant d’avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange [police] sur leur manche droite, foncent sur l’un d’entre eux et l’immobilisent. Remarquable coordination car immédiatement surgissent une dizaine de robocops qui protègent le groupe. Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops.

Rennes.

Le 20 octobre à 4 heures, environ soixante étudiants de l’IUT Carrières sociales ont bloqué l’entrée du dépôt de bus. 300 conducteurs attendaient. Vers 9h30, les CRS sont arrivés. Après de rapides sommations d’usage, ils ont avancé sur les barrières et les étudiants ont reculé dans le calme et se sont réfugiés vers le bâtiment, encouragés par les conducteurs voulant les protéger. Un fort mouvement de foule s’est alors produit.
Les barrières dépassées, les CRS ont continué à avancer. Des CRS ont coincé et matraqué les conducteurs qui n’avaient pas réussi à s’échapper, trois ont pris des coups de matraque. Ils ont gazé tous ceux qui n’avaient pu entrer se mettre à l’abri, beaucoup plus de conducteurs que d’étudiants. Les CRS ont aussi dirigé leurs gaz sur ceux réfugiés derrière la grille d’enceinte. Après des pourparlers entre les instances présentes, et tandis que l’infirmière de la Star prodiguait les premiers soins, les étudiants ont évacué les lieux. Les conducteurs les ont encadrés protégés et applaudis pour qu’ils puissent sortir des lieux sans encombres.

Les conducteurs révoltés par les violences des CRS, se sont réunis en AG. Une grève intégrale a été votée pour la journée, à 95% des votants.

Saint-Denis.

Le 22 octobre, alors que je sortais du travail, j’ai aperçu un groupe de policiers en civil qui contrôlait des jeunes. J’ai vu le policier le plus proche de moi insulter un jeune et lui mettre une claque. J’ai demandé au policier de se calmer. Tout à coup, plusieurs policiers ont surgi derrière mon dos et m’ont plaqué violemment contre le mur.
« Qu’est-ce que t’as? T’es avec eux ? » Je leur ai répondu que je sortais du lycée où je travaille et leur ai répété qu’ils n’avaient pas le droit de se comporter ainsi. Un des policiers m’a dit alors: « Tu fermes ta gueule », puis il m’a mis une claque pour que je me taise et a continué de m’insulter. Comme je leur ai répété que j’allai témoigner contre leur attitude, l’un des policiers m’a pris par le col et m’a dit: « Maintenant tu dégages et tu fermes ta gueule ».

J’ai retrouvé les trois jeunes contrôlés sur le quai du métro qui m’ont dit qu’ils venaient à peine d’arriver de Gennevilliers pour aller chez le coiffeur à Saint-Denis quand ils ont été violemment contrôlés par les policiers.

Article paru sur le site du C.L.A.P33

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Policiers, casseurs, manifestants…

Posted in Violences policières by Le Râleur
Oct 31 2010
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logo_violence_policiereVous avez certainement entendu parler de ces manifestations, où l’on se pose de plus en plus de questions sur la présence de présumés policiers casseurs…

Il est vrai qu’une vidéo, postée sur le net, met un doute énorme dans la tête de tout le monde.

Je vous laisse juger de la véracité, ou non, d’une telle rumeur…


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La répression à Bruxelles

Posted in Violences policières by Le Râleur
Oct 17 2010
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logo_violence_policiereSuite aux manifestations à Bruxelles, je vous invite à lire le témoignage ci dessous qui n’est malheureusement pas isolé.

Police protectrice ou police répressive ?
Le doute n’est pas permis …..

On peut se poser la question sur les motivations d’entrée dans la police de ces « représentants de la loi »…
Pouvoir s’autoriser de la violence sans avoir à risquer quoique ce soit ?

Je ne sais pas si celui qui est roué de coups par la police perd sa « dignité humaine ». Mais ce dont je suis certain c’est qu’avec le premier coup qui s’abat sur lui, il est dépossédé de ce que nous appellerons provisoirement la confiance dans le monde. Confiance dans le monde. Beaucoup de choses la constituent : par exemple la foi en une causalité à toute épreuve, foi irrationnelle, impossible à justifier logiquement, ou encore la conviction également aveugle de la validité de la conclusion inductive. Un autre élément plus important dans cette confiance -et seul pertinent ici- est la certitude que l’autre va me ménager en fonction de contrats sociaux écrits ou non-écrits, plus exactement qu’il va respecter mon existence physique et dès lors métaphysique. Les frontières de mon corps sont les frontières de mon Moi. La surface de ma peau m’isole du monde étranger : au niveau de cette surface j’ai le droit, si l’on veut que j’aie confiance, de n’avoir à sentir que ce que je veux sentir. »

Jean Améry, résistant et juif, analysait ainsi la violence qu’il avait subi de la part de la Gestapo belge en 1943 dans son livre « Par delà le crime et le châtiment ».

La suite édifiante sur le Blog du C.L.A.P33 :

Lien : Témoignage à propos de la répression à Bruxelles


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