
Né à Paris en 1923, l’écrivain Robert Sabatier vient de s’éteindre à l’hôpital Ambroise-Paré de Boulogne, dans les Hauts-de-Seine. Ce romancier et poète s’était fait mondialement connaître par la publication des Allumettes suédoises en 1969.
Deux tomes avaient suivi la sortie de ce premier ouvrage sensible nous faisant suivre les tribulations du petit Olivier : Trois sucettes à la menthe et Les Noisettes sauvages. Une saga qui s’est écoulée à plusieurs millions d’exemplaires.
Robert Sabatier était membre de l’Académie Goncourt depuis 1971 et également de celle de Mallarmé. Sa saga romanesque, librement inspirée de sa propre enfance a été adaptée pour la télévision par Jacques Ertaud en trois épisodes, reprenant les trois tomes de l’histoire.
Grand amateur de poésie, Robert Sabatier avait sorti, dans les années 70, une importante Histoire de la poésie française en neuf tomes. Mais il a également publié de très nombreux recueils de poésie.
Ses obsèques auront lieu lundi, au cimetière du Montparnasse. « Une bénédiction aura lieu lundi 2 juillet à 11 H en l’Église Saint-Germain-des-Prés, suivie d’une inhumation au cimetière du Montparnasse », a précisé son éditeur historique, Albin Michel.
« Cette figure attachante manquera à l’univers des lettres », a écrit le président François Hollande, à la famille et aux proches. « Avec Robert Sabatier, c’est un écrivain qui aura marqué la littérature populaire du XXe siècle qui disparaît », alors que « chacun se souvient notamment des Allumettes Suédoises, qui fut un très grand succès porté ensuite à l’écran », souligne le président.