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Pour ne pas oublier Alexandre

Posted in Alexandre, Information, Infos Pau by Le Râleur
Juil 05 2011
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C’est devenu un lieu de recueillement, souvent très silencieux. A proximité des Halles, la rue Galos, petit axe du centre-ville palois, a vu s’ériger un véritable mausolée quelques heures après la révélation de l’assassinat d’Alexandre Junca. Aujourd’hui, pile un mois après la disparition de l’adolescent, ces quelques mètres de bitume sont « sanctuarisés ».

Ils accueillent quotidiennement des dizaines de témoignages, souvent anonymes, parfois écrits. Un bouquet de fleurs, quelques bougies et plusieurs blocs-notes déjà noircis disent tous la même chose. Ils racontent l’incompréhension, la douleur face à l’implacable réalité des faits.

Et demain ? « On va rester là, pour que personne n’oublie Alexandre », assure Shirley, membre d’un petit groupe qui vient de se constituer, sans lien direct avec la famille Junca.

« Tous les jours, le soir aussi, on entretient les fleurs, on récupère les messages pour la famille Junca et il y en a des dizaines ! » poursuit la jeune fille qui, preuves à l’appui, a déjà recueilli 6 000 signatures sur papier à Pau et dans l’agglomération. « Plus 400 autres grâce à une pétition sur Facebook », ajoute-t-elle.

Pour que « quelque chose reste après ce drame »

Outre l’évidente et farouche volonté d’entretenir la mémoire d’Alexandre, tous ces actes spontanés poursuivent plusieurs buts. « Nous voulons qu’il reste quelque chose après ce drame horrible. Une rue, un monument ou une plaque qui porterait le nom d’Alexandre, pour ne pas oublier », expliquent les petites mains de la rue Galos. Un concert-hommage est en préparation, pour juillet, au parc Beaumont.

Du côté de la mairie, on indique qu’une minute de silence devait être observée, hier soir, avant le conseil municipal.

La démarche de Valérie Doublet, venue elle aussi se recueillir, est différente. Mère de deux fillettes de 5 et 8 ans, cette assistante maternelle qui réside dans le quartier Saint-Joseph porte, elle, une pétition nommée « Plus jamais ça ! »

Forte hier après-midi de 360 signatures, engrangées après ses heures de travail dans les lieux publics, commerces, entreprises, elle demande « des moyens supplémentaires en hommes pour la police paloise ».

« Il y a eu l’affaire Dupuy et on nous avait promis que cela n’arriverait plus », remarque-t-elle en haussant le ton. Elle pointe l’effectif, insuffisant à ses yeux, au sein du commissariat et espère faire entendre la voix des signataires dans le bureau du préfet

Appel à témoins: la mobilisation continue

C’est désormais l’appel à témoins avec le numéro vert (0 800 003 845) qui s’affiche dans la ville de Pau. La mairie et le communauté d’agglomération relaient ainsi cette information depuis hier sur les panneaux Decaux et les abribus, et bientôt sur les flancs de bus d’Idélis. «Notre objectif est de participer à la connaissance par le grand public de ce numéro vert, pour aider à la recherche du corps d’Alexandre et à faire avancer l’enquête», explique Martine Lignières-Cassou, députée-maire de Pau. «Cette action s’inscrit dans la continuité de l’opération d’affichage que nous avions menée après la disparition d’Alexandre. Nous faisons cela en lien avec sa famille et avec la police chargée de l’enquête, en restant à notre juste place».

Les affiches sont payées par la ville de Pau, les fournisseurs ayant fait un effort pour en réduire le coût. L’agence Manta-Spirit offre pour sa part l’espace publicitaire sur les flancs de bus. Par ailleurs la mairie, comme la communauté d’agglomération, diffusent l’appel à témoins sur tous leurs réseaux : sites internet, journaux électroniques, lieux d’accueil au public…

La collectivité travaille également en partenariat avec le centre Leclerc Univerdis, toujours très impliqué aux côtés des parents d’Alexandre: la ville a ainsi imprimé 3000 affichettes que l’hypermarché distribue le plus largement possible.

Source : La république des Pyrénées

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