Il n’y a plus d’espoir de retrouver vivant Alexandre Junca, 13 ans.
Une cuisse humaine a été découverte ce dimanche 26 juin dans la rivière de la ville. Elle appartient à l’adolescent disparu le 4 juin à Pau, ont conclu les analyses ADN.
Ce fémur, sur lequel restait de la chair, a été trouvé par des promeneurs, selon une source proche de l’enquête.
La famille de la victime a été avisée de cette macabre découverte par les autorités judiciaires ce jeudi à 11 heures. «La nouvelle vient d’être annoncée aux parents, c’est une très mauvaise nouvelle à laquelle ils ne voulaient pas croire jusqu’à aujourd’hui, mais, malheureusement, ils sont face à l’insoutenable vérité», réagit Me Pierrette Mazza, l’avocate de la famille, soulignant que «c’est l’horreur» pour les parents.
Je préfère me taire, et rester muet devant tant d’horreur. Les mots de « vengeance » et de justice viendront plus tard.
Je m’associe à la douleur des parents, familles, proches d’Alexandre.
Une information judiciaire est désormais ouverte pour assassinat et actes de torture.
Alexandre Junca, le collégien de 13 ans porté disparu depuis le 4 juin à Pau, est bien mort. Un fémur, retrouvé dimanche par des promeneurs dans une rivière à Pau et autopsié jeudi, a confirmé cette hypothèse, a annoncé jeudi midi à l’avocate de la famille, Me Pierrette Mazza. Le parquet de Pau avait réuni en fin de matinée les parents d’Alexandre pour les informer des avancées de l’enquête.
Une information judiciaire avait été ouverte le 10 juin pour enlèvement et séquestration. Ses motifs ont été modifiés jeudi en assassinat sur mineur de moins de 15 ans, ainsi que actes de torture et de barbarie.
« L’horreur absolue, l’indiscible »
« La nouvelle vient d’être annoncée aux parents, c’est une très mauvaise nouvelle à laquelle ils ne voulaient pas croire jusqu’à aujourd’hui, mais malheureusement ils sont face à l’insoutenable vérité », a indiqué Me Mazza, qui a estimé que « c’est l’horreur » pour cette famille. Apprendre que leur fils a été démembré représente « l’horreur absolue, l’indiscible », a-t-elle estimé. « Ils doivent vivre avec cette information qui est monstrueuse », a-t-elle ajouté.
L’autopsie a permis de déterminer que la découpe du fémur avait eu lieu post-mortem. Les recherches se poursuivent pour trouver la dépouille de l’adolescent dans son ensemble. Une soixantaine d’enquêteurs sont mobilisés sur cette affaire.
Alexandre, disparu sans laisser de traces
Alexandre Junca avait disparu le 4 juin à Pau après avoir participé à une fête avec ses amis palois. Seul son vélo avait été retrouvé. Fils de parents divorcés et inscrit au collège Clermont à Pau, Alexandre était décrit comme un garçon « gentil » et ne présentant aucune particularité psychologique notable.
« La dernière fois que je l’ai vu, le 3 juin, avant qu’il parte passer le week-end chez son père, je n’ai rien remarqué d’anormal dans son comportement. (…) S’il avait fugué, il serait parti avec de l’argent, des affaires. Mais il n’a rien pris ! », avait témoigné sa mère, Valérie Lance, au quotidien régional Sud Ouest le 17 juin.
Toute personne susceptible de détenir des informations sur ce dossier
peut contacter les enquêteurs au 0800 003 845 (numéro vert).