La vingtaine de salariés de l’établissement et service d’aide par le travail d’Oloron Saint-Pée a observé une grève d’une heure, hier.
Un des moniteurs d’atelier de l’Esat (établissement et service d’aide par le travail) de Saint-Pée était convoqué hier au siège de l’Adapei 64 pour un entretien préalable à sanction. « Sans explication, sans qu’il sache ce qu’on lui reprochait », déplorent ses collègues. Pendant l’heure de débrayage observée à l’Esat, les salariés ont pu libérer leur parole. « C’est un signe très fort, estime Annie Toulouze, déléguée syndicale de l’Adapei 64. Si tous ces salariés sont réunis ici, c’est qu’il y a une prise de conscience. »
« On a l’impression que les convocations pour sanction se reproduisent de manière inquiétante, confirme un salarié. C’est surtout la façon de faire qu’on ne comprend plus. » Absence de dialogue, de communication. « De part et d’autre, nuance une autre salariée. On se met peut-être des barrières et en face, on ne ressent pas une volonté d’écoute. »
Après l’entretien, le syndicat CGT estime que les griefs à l’encontre du salarié reposent « sur des questions techniques ne relevant pas de l’accompagnement des ouvriers de l’Esat ». Il réclame une réorganisation de l’atelier en cause (fabrication de chocolat) et qu’aucune sanction ne soit infligée au salarié.