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Grève à l’Institut médico-éducatif de l’Espoir d’Oloron

Posted in Divers, Information by Le Râleur
Avr 28 2011
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Grève face à une menace de sanction à l’Institut médico-éducatif de l’Espoir d’Oloron

Suite de la mobilisation du 24 janvier

Un mouvement de grève a affecté, le 26 avril, le fonctionnement de l’IME de l’Espoir. L’Institut médico-éducatif, récemment déménagé route de Bayonne, n’a accueilli que 6 enfants sur 16 : « Plusieurs parents ont souhaité se montrer solidaires de notre mouvement, » affirmaient, devant les grilles, quelques membres de l’équipe éducative (ils étaient 3 sur 5 à faire grève), entourés sous les banderoles de salariés d’autres établissements de l’Adapei en Haut-Béarn.

Six salles au lieu de vingt auparavant

En cause, l’entretien avant sanction auquel était convoqué hier après-midi Louis Vallé, délégué du personnel de l’IME de l’Espoir. « Aucun motif n’a été présenté ! » grondent ses collègues, qui accusent la direction de l’Adapei de sanctionner ainsi l’attitude récalcitrante des salariés de l’IME, lors de l’annonce du déménagement de l’institut vers la Châtignière. Contacté, le salarié en cause n’a pas souhaité s’exprimer sur son entretien avec la direction. Et cette dernière n’était vraisemblablement pas joignable hier après-midi.

Selon les salariés qui ont répondu à l’appel au débrayage lancé par la CGT, M. Vallé ne serait pas la première « victime » de réprimandes suite à la fronde du déménagement. La directrice adjointe, Elisabeth Hernandez, aurait été mise à pied trois jours par la direction, et aurait suite à cela mis l’Adapei aux Prud’hommes. « Parce que lorsqu’avec les parents nous avons dénoncé l’installation dans des locaux inadéquats, elle s’est rangée de notre côté » clament des salariés syndiqués.

Après bientôt deux mois dans leurs nouveaux murs, les membres de l’équipe éducative ne regrettent pas d’avoir protesté contre ce déménagement. « Nous n’avons que six salles pour les enfants ici quand nous en avions 20 auparavant. Et certes, la Châtignière est une belle demeure, mais pas adaptée aux besoins de notre public. Dans une maison de maître, les escaliers ne sont pas faits pour des enfants qui ont du mal à se déplacer. Quelques aménagements ont été menés, mais ce n’est pas l’idéal quand même. »

Présent parmi les manifestants en tant que militant CGT, Robert Bareille, élu oloronais, a souhaité que l’Adapei privilégie la concertation plutôt que la répression.

Source : La République des Pyrénées

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