Vous avez certainement reçu par un ami charitable, ce mail qui vous prévient d’un grand danger :
Subject: Fw: Nouveau moyen d’agression…
C’est arriver à une employée de Carrefour pas plus tard qu’hier (à BEGLES près du magasin AUBERT)…
Dans une station service, un homme a approché une dame qui était en train de remplir son réservoir. Il lui a offert ses services en tant que peintre et lui a laissé sa carte. Elle a accepté la carte pour faire preuve de bonne foi et est entrée dans sa voiture.
L’homme est alors entré dans une voiture conduite par un autre monsieur. Alors qu’elle s’apprétait à quitter la station service, elle a vu les hommes la suivre hors de la station en même temps. Presque immédiatement, elle a commencé à se sentir étourdie et ne pourrait pas attraper son souffle. Elle a esayé d’ouvrir la fenêtre et s’est rendu compte que l’odeur était sursa main, la même main qui a attrapé la carte du monsieur à la station service.Elle a alors noté que les hommes étaient collés derrière sa voiture et a senti qu’elle devait faire quelque chose à ce moment. Elle est rentré dans le premier stationnement qu’elle a vu, a arrêté sa voiture et a commencé à appuyer sur son klaxon à plusieurs reprises pour appeler à l’aide. Les hommes se sont enfuis loin d’elle mais la dame ne se sentait toujours pas bien.
C’est seulement après plusieurs minutes qu’elle a pu finalement attraper son souffle. Apparement, il y avait une substance sur la carte qui aurait put sérieusement lui faire du tort. Cette drogue s’appelle le BURUNDANGA et elle est utilisée par des personnes qui souhaitent frapper une victime afin de la voler ou de tirer profit d’elle.
Cette drogue est quatre fois plus dangereuse que la drogue du viol et est transmissible sur de simples cartes. Prenez garde et assurez vous de ne pas accepter des cartes d’un inconnu dans la rue et d’autant plus si vous êtes seul. Ceci s’applique à ceux qui font des visites à domicile et qui vous glissent une carte lors de leur visite.
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C’est un hoax, une légende urbaine, un canulard qui n’est là que pour entretenir un climat d’insécurité et de peur.
Il est vrai que le Barundanga existe. C’est une drogue issue principalement d’une plante assez commune en Afrique du Sud et présente aussi en Amérique du Sud. Cette drogue, qui a la réputation de « rendre zombie » et les effets décrits dans le courriel sont réels: perte de la conscience, ouverture à la subjectivité, et probablement aussi une drogue idéale pour les violeurs potentiels. Autre élément qui rend l’histoire encore plus réaliste, est que cette fois, le personnage signataire Paul Bevan existe vraiment. Il est le chef de la Police de Niagara en Ontario. Pauvre homme !
Par contre les éléments principaux de ce courriel sont faux:
1) Le Burundanga s’injecte uniquement par voie orale, c’est à dire qu’il doit être ingéré, généralement dans la nourriture ou dans la boisson assez forte. Donc aucun danger en ce sens.
2) Aussi, le Burundaga est inodore et incolore. Ce qui le rend assez dangereux. Aussi, la dame de l’histoire n’aurait pas pu se sentir étourdie par l’odeur de la carte d’affaire.
3) A ce jour, aucun cas d’agression au Burundanga n’a été signalé ailleurs qu’en Colombie et des pays limitrophes de l’Afrique du Sud. Donc, ne vous en faites pas, nous n’avons pas encore de danger dans un avenir immédiat en Amérique ou en Europe.
4) Bien sûr, Paul Bevan n’a pas envoyé ce message. Il y a une panoplie d’autres versions, signées par de nombreux policiers dans le monde.
Finalement, le Burundanga existe réellement et il est vrai que les effets y sont vraiment dangereux, mais le contexte de l’histoire est une légende urbaine. Ne vous en faites pas, vous ne pouvez pas être drogué(e)au Burundanga par l’odeur qui se dégage d’une carte d’affaire (à moins que vous vous amusiez à les manger, ce qui est un autre problème). La meilleure façon d’éviter les problèmes est d’être prudent lorsque vous voyagez, et de ne pas accepter de « drink » suspect sans que vous n’ayez confiance en la personne qui vous l’offre. Et finalement, sans être paranoïaque, juste quelques notions de sécurité de base sont essentielles. Sans plus ni moins!
Source ; docteurl.com